La Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur (VSSMES) de l’UQAM a pour principale mission la prévention des violences sexistes et sexuelles en milieu de l’enseignement supérieur au Québec et au Canada, grâce à l’observation, à l’évaluation et à la mobilisation. « En s’inspirant de l’Enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en milieu universitaire (ESSIMU) : ce qu’en disent étudiant.es, enseignant.es et employé.es comme outil collectif de réflexion et de mobilisation, la Chaire relève le défi de poursuivre des recherches qui contribuent à la transformation des normes sociales et des pratiques visant la prévention optimale des VSSMES. »

Chaire VSSMES
Le site web : chairevssmes.uqam.ca
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La Chaire VSSMES a organisé cet hiver 7 webconférences abordant les VSSMES sous différentes facettes. Certaines ont été enregistrées et sont disponibles sur leur chaîne YouTube. (Vous pouvez vous y abonner afin d’avoir accès à toutes les futures publications de la Chaire !) Parmi les conférences disponibles, celle de l’ANEF sur les « Violences sexuelles et sexistes à l’Université en France »

Pour accéder au résumé et à l’enregistrement d’une conférence, cliquez sur son titre :

Manon Bergeron (UQAM) et Ihsanne Fethi (UdeM) – dénoncer ou ne pas dénoncer les violences sexuelles en milieu universitaire ?

« Cette présentation porte sur les résultats d’analyse de 197 récits issus de ESSIMU qui expriment les motifs de signalement ou de non-signalement aux universités, soit les raisons mentionnées par les personnes victimes dans leur choix de dénoncer ou non la situation de violence sexuelle en milieu universitaire . S’ensuit une discussion quant aux implications pour les messages de sensibilisation et les services d’accompagnement dans les cégeps et universités. »

Marie-Andrée Pelland et Lise Savoie (Université de Moncton) – « Comprendre le consentement au-delà du “’oui c’est oui, non c’est non”’ : l’analyse des mécanismes régulateurs »

« Une présentation d’une recherche visant à comprendre comment les étudiant.es néo-brunswickois.es vivent l’expérience du consentement dans leurs rapports intimes. Les résultats mettent en lumière comment elles et ils ont de la difficulté à exprimer leur consentement et à négocier leur rapport sexuel . »

Charlene Senn (Université de Windsor) - «Flip the Script with EAAA Sexual Assault Resistance Program for Women Students »

« Cette conférence présente le programme Enhanced Access, Acknowledge, Act – EAAA (Évaluer, Reconnaître, agir – BERA, en français) développé par la chercheuse. Destiné aux étudiantes de première année du baccalauréat, ce programme est le seul, à ce jour, qui démontre une efficacité pour réduire l’incidence des violences sexuelles. Il est à savoir que le programme a été traduit en français et sera implanté dans plusieurs universités au cours des prochaines années (projet dirigé par Isabelle Daigneault – Université de Montréal). »

Sylvie Cromer (Association nationale des études féministes – ANEF) — « Violences sexuelles et sexistes à l’Université en France »

« Cette conférence permet une réflexion sur les enjeux actuels, similaires sur plusieurs points en France et au Québec. Une conclusion de Sylvie Cromer qui résume bien un enjeu central : pour comprendre comment réussir une prise en charge effective des VSSMES, il faut d’abord comprendre que de “lutter contre les violences sexistes et sexuelles, que ce soit au sein de l’enseignement supérieur ou dans la société en général, ce n’est pas simplement œuvrer pour plus de respect et plus d’égalité. C’est aussi remettre en cause les rapports sociaux de sexe, les privilèges, le système de domination et plus largement le fonctionnement du pouvoir. En sachant ça, on comprend toutes les résistances qui surviennent”. »

Sandrine Ricci (UQAM) — « Qui protège qui ? Réflexion critique sur la culture du viol à l’université néolibérale »

« Cette conférence ouvre la voie à une réflexion sur les causes de la culture du viol et de son inscription dans l’université néolibérale. Elle permet de comprendre comment la culture du viol s’inscrit dans une structure beaucoup plus large et des rapports de dominations qui transcendent les murs des universités. »

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