Du 16 au 18 décembre 1982, se tenait à Toulouse le colloque intitulé « Femmes, féminisme et recherches ». Considéré comme « l’acte de naissance quasi ritualisé du champ des recherches sur les femmes » (Lagrave, 1990 : 31), il s’agissait de la première manifestation scientifique d’ampleur faisant le panorama d’un champ interdisciplinaire en plein essor, nommé alors « les études féministes » ou les « études femmes ». Près de 800 chercheuses et militantes étaient venues écouter 140 communications réparties en 21 ateliers. Les Actes, édités deux ans plus tard, faisaient plus de 1000 pages. Ouverte par Maurice Godelier, directeur du département sciences de l’homme et de la société du CNRS, et par Yvette Roudy, Ministre des droits de la femme, cette manifestation a marqué le début du processus d’institutionnalisation d’un champ de connaissance issu du mouvement de libération des femmes. Dans le contexte favorable du premier gouvernement Mitterrand, d’autres signes de reconnaissance institutionnelle ont accompagné ce colloque : le financement d’ateliers thématiques programmés au CNRS et la création de postes fléchés, dont l’Université de Toulouse le Mirail a bénéficié. Trente ans plus tard et sur le même lieu, nous voulons revenir sur cet événement scientifique et militant majeur. En organisant cette manifestation nous poursuivons principalement quatre objectifs.

La dimension commémorative a son importance. Pendant trois jours se sont succédé à la tribune de jeunes chercheuses, inconnues ou presque, dont certaines sont devenues depuis des grands noms de la recherche académique. Elles forment la première génération des études genre qui a forgé des outils et des concepts toujours utilisés. Aux côtés des locales du GRIEF, dont beaucoup ont poursuivi toutes leur carrière à l’Université de Toulouse le Mirail, telles Marie-Laure Arripe, Marie-France Brive, Agnès Fine, Monique Haicault, Claudine Leduc, Jacqueline Martin, Rolande Trempé, siégeaient de nombreuses chercheuses venues de toute la France, citons les anthropologues Nicole-Claude Mathieu et Nicole Echard ; les philosophes Geneviève Fraisse et Michelle Le Doeuff ; les juristes Michèle Bordeaux et Odile Dhavernas ; les historiennes Yannick Ripa, Françoise Basch et Françoise Ducrocq, les sociologues Françoise Battagliola, Christine Delphy et Michèle Ferrand ; les psychologues Marie-Claude Hurtig et Marie-France Pichevin et tant d’autres qu’il faudrait citer aussi. Nous souhaitons à la fois leur rendre hommage et les voir se retourner sur leur passé pour analyser l’événement de 1982 à travers l’expérience qu’elles ont acquise depuis. Comment rétrospectivement analysent-elles leur situation, leurs engagements, leurs revendications et leurs espoirs ? Quel bilan tirent-elles de ces trente années ?

L’analyse épistémologique du développement des études féministes et de leur transformation en études du genre constitue un autre enjeu majeur. Ce champ s’est défini d’emblée par une double spécificité : son interdisciplinarité et son lien constitutif avec le militantisme féministe. Le contexte politique, scientifique et militant de ce début des années 1980 doit être rappelé. L’alternance politique enfin obtenue nourrissait tous les espoirs ; une partie des militantes du mouvement de libération des femmes craignait la récupération par le monde académique du savoir militant, des groupes interdisciplinaires qui fleurissaient un peu partout (le GEF à Jussieu, le CLEF à Lyon, le CEFUP à Marseille, le GRIEF à Toulouse) tentaient d’introduire des modules dans les cursus d’enseignement tout en maintenant l’interdisciplinarité et un lien privilégié avec le mouvement. Pour autant, cette première génération de chercheuses, s’adaptant au contexte académique français structuré par le découpage disciplinaire, n’ont pas crée de département de « women studies » à l’américaine. Comment dès lors ont-elles maintenu l’interdisciplinarité ? Cet objectif a t-il été atteint ? Comment ont évolué les liens originels avec le mouvement féministe ? Quels ont été les renoncements, les redéploiements ou les redéfinitions de ce champ de recherche ? Les différentes disciplines ont-elles été transformées par la critique féministe ? La dernière décennie a été marquée par l’avènement du genre, employé parfois comme concept, parfois comme mot à la mode, le plus souvent comme une étiquette commode mais polysémique. Peut-on dégager des étapes épistémologiques et institutionnelles communes aux diverses disciplines engagées dans ce champ ? Y a-t-il des usages disciplinaires du genre ? En quoi l’interdisciplinarité peut-elle constituer une approche pertinente ?

Mais au-delà de la commémoration et de l’analyse ou épistémologique c’est le souci de la transmission qui nous anime. Transmission qui doit s’entendre de deux manières : transmission entre générations de chercheur-e-s, transmission vers le grand public et les étudiants. Depuis trois décennies plusieurs générations de chercheur-e-s se sont formées. Les thésardes d’hier sont devenues professeures, ont formé d’autres doctorant-e-s, puis partent à la retraite. De nouveaux et nouvelles habilité-e-s encadrent aujourd’hui de jeunes doctorant-e-s. Nous voulons faire se rencontrer et échanger ces différentes générations qui ont évolué et évoluent dans des contextes scientifiques et institutionnels très différents. C’est pourquoi nous avons adopté le cadre de la « manifestation jeunes chercheurs » pour ce colloque. Les doctorant-e-s et les post doctorant-e-s seront étroitement associé-e-s à toutes les étapes de ce colloque, de sa conception jusqu’à sa réalisation, car nous voulons bénéficier et faire bénéficier le public de leurs interrogations, de leurs visions et de leurs analyses. Au-delà, nous souhaitons attirer le jeune public des étudiant-e-s dans ce colloque, particulièrement celles et ceux qui suivent les divers cursus genre de l’université de Toulouse Le Mirail et de l’IEP. Enfin, nous souhaitons associer également un public plus large et non universitaire. Les études féministes ou genre ont toujours gardé un lien privilégié vers la société civile, c’est particulièrement vrai à Toulouse. Des associations de femmes, des chargées de mission à l’égalité seront associées à la réalisation de divers ateliers. Nous espérons que cette diversité générationnelle et professionnelle nous permettra de dégager des éléments de prospectives. Quels sont les enjeux les plus importants d’aujourd’hui et de demain ? Comment mesurer et lutter contre la précarisation des chercheur-e-s en études genre ? Comment contrer les résistances parfois féroces qui s’opposent à la diffusion du savoir à l’école ?

Ce colloque se déroulera sur deux jours, rythmé par des séances plénières le matin et des ateliers en parallèle l’après-midi. Ceux-ci seront pris en charge par les différentes équipes parties prenantes d’ARPEGE (axe Genre de la Maison des Sciences de l’Homme et de la société de Toulouse) en respectant un cahier des charges précis. Le principe de la pluridisciplinarité et de la co-organisation du colloque par les doctorant-e-s sera systématique.

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Partenariats  :
Le réseau Arpege (axe genre de la MSHS-T – Maison des Sciences de l’Homme et de la société de Toulouse) prendra en charge l’organisation du colloque qui sera pour nous l’occasion d’accroitre l’intégration des diverses équipes dans le réseau et d’approfondir les rapprochements. Du fait de délais assez courts et par souci de donner une taille raisonnable à cette manifestation nous n’entendons pas diffuser largement d’appel à communication ouvert. Nous préférons mettre en place une collaboration étroite avec des associations et institutions très impliquées dans les études genre : l’ANEF (Association nationale des études féministes, la Fédération de recherche Genre RING (réseau interuniversitaire national sur le genre), l’axe genre du GIS réseau des MSH, Efigies (association de jeunes chercheur-e-s en études genre), le Mage (GDR du CNRS), le comité de recherche Rapports sociaux de sexe de l’AISLF (Association internationale des sociologues de langue française). Ces collaborations nous permettrons d’inviter de façon ciblée des jeunes chercheur-e-s autres que ceux du réseau Arpege de la MSHS-T.

Public concerné  :
Le colloque de 1982 marque une date décisive pour les études genre de toutes disciplines, nous pensons donc attirer un public concerné de toute la France. A Toulouse même, les associations de femmes ainsi que de nombreux partenaires seront informés, voire pour certains, partie prenante. Les étudiants de l’université, particulièrement ceux qui suivent des cours genre dans les différents départements (sociologie, langues, histoire, histoire de l’art) pourront assister, voire être impliqués par une préparation pédagogique.

Retombées publication, valorisation  :
Nous comptons travailler en collaboration avec les revues (Clio, Cahiers du Genre, Questions féministes, Genre, société, sexualité, etc.) lesquels pourront éventuellement établir des dossiers thématiques avec un choix de communications. Une rubrique sur le site Arpege permettra la mise en ligne des programmes mais aussi de dossiers. Enfin, nous envisageons de filmer tout ou partie des plénières et des ateliers et de mettre en ligne ces vidéos ou une sélection.

Comité scientifique
Françoise Collin, philosophe et écrivaine, Cahiers du GRIF, Paris
Sonia Dayan-Herzbrun, Pr de sociologie, université Paris 7
Éric Fassin, Pr de sociologie, École normale supérieure, IRIS-EHESS, Paris
Agnès Fine, anthropologue, Directrice de recherche EHESS, LISST-CAS, Toulouse
Christiane Klapisch Zuber, historienne, Directrice d’étude EHESS, Paris
Nicky Le Feuvre, sociologue, Professeure à l’université de Lausanne, Suisse
Margaret Maruani, sociologue, directrice de recherche au CNRS, Paris
Nicole-Claude Mathieu, anthropologue, EHESS, Laboratoire d’anthropologie sociale, Paris
Christine Menesson, Pr de sociologie, université Paul-Sabatier, Toulouse
Bibia Pavart, Pr. d’histoire, Sciences Po et EHESS, Paris
Michelle Perrot, Professeure émérite d’histoire, université Paris VII– Denis Diderot
Christine Planté, Pr de littérature, université Lyon 2
Joan Wallach Scott, historienne, Institute for Advance Study, Princeton, NJ, USA
Natalie Zemon Davis, historienne Princeton University, NJ, USA
Thérèse Courau, doctorante, UTM, Littérature hispanique
Camille Favre, doctorante, UTM, Framespa, histoire contemporaine
Alfonsina Faya Robles, post-doctorante, Brésil, sociologie
Mélie Fraysse, doctorante, UT3, PRISSMH, sociologie
Nahema Hanafi, doctorante, UTM, Framespa, histoire moderne
Alban Jacquemart, doctorant, IREI-EHESS, Paris
Emeline Jouve, doctorante, UTM, CAS, littérature anglophone
Jean-Yves Le Talec, chercheur associé, CERTOP, UT2
Anne-Laure Meril, doctorante, UTM, Framespa, histoire médiévale
David Michels, doctorant, EHESS, anthropologie
Aurélie Olivesi, ATER, Montpellier 3, LERASS, sciences de l’information
Priscille Touraille, docteure en anthropologie
Marilène Vuille, doctorante en sociologie, IUHMSP et Unil

Comité d’organisation
Sylvie Chaperon (MCF HDR, Université de Toulouse 2), Thérèse Courau (doctorante, Littérature hispanique, UT2), Jérôme Courduriès (post-doctorant, LISST-CAS, Toulouse), Camille Favre (doctorante, Framespa, Université de Toulouse 2), Agnès Échène (doctorante, LISST, Université de Toulouse 2), Agnès Fine (dir. de recherche, EHESS-LISST-CAS, Toulouse), Nahema Hanafi (doctorante, Framespa, Université de Toulouse 2), Martine Inisan (doctorante, EHESS, anthropologie), Mélanie Jacquemin (post-doctorante, INED) Isabelle Lacoue-Labarthe (MCF, IEP de Toulouse), Jean-Yves Le Talec (chercheur associé, CERTOP, Université de Toulouse 2), Jacqueline Martin (MCF, Université de Toulouse 2), Clara Mouilleseaux (doctorante EHESS, Centre d’anthropologie, Université de Toulouse 2), Marie-Agnès Palaisi-Robert (MCF, Université de Toulouse 2), Véronique Perry (post-doct, CERTOP-SAGESSE-Université de Toulouse 2 et LAIRDIL-Université Toulouse 3), Nicole Pradalier (doctorante, Lerass, UT3), Agathe Roby (doctorante, Framespa, Université de Toulouse 2), Odile Saint Raymond (MSH de Toulouse), Fanny Tourraille (doctorante, LaSSP, université Toulouse Capitole).

Télécharger le programme (2 p.): Programme Femmes féminisme recherches. 30 ans après